• de Dieppe à St-Valery-en-Caux, une journée au bord de la mer

    pêche du jour à Dieppe, point de vue sur Pourville, pêcheurs à St-Valery-en-Caux...

    vendredi 22 août 2015

    Prendre la route, ça creuse ! Arrivés à à Dieppe l’heure du déjeuner, nous nous mettons en quête d’un restaurant qui sert la pêche du jour.

    Mais la première chose à faire est de trouver une place où se garer. Pas de bol, il ne reste que des places de stationnement payant. Pas le choix si on veut se garer à proximité de la plage. Un coup d’œil à l’horodateur et là… hallucination collective ?! 2 euros pour 9 heures de stationnement !? Mais non, on ne rêve pas ! Après tout, nous ne sommes pas à Paris, ici !

    Maintenant à pied, direction le port pour choisir un restaurant. Un port bien sympa, joli et animé, avec balade en bateau et pêche en mer et petit train touristique. Une fontaine à jets d’eau nous rappelle le besoin de nous désaltérer par un temps si chaud. Nous sommes attirés par la longue terrasse peuplée du Tout Va Bien. La pancarte à l’entrée clame l’arrivage du jour : bar, cabillaud, turbotin et moules de bouchot. Le plus dur sera de choisir.

    C’est d’ailleurs le cas rien qu’avec la carte des moules : une dizaine de façons se bousculent, dont celle au chorizo et celle au camembert… Ah ! que choisir ? Optons pour un compromis : un demi-litre de moules et le poisson du jour.

    Nous entamons donc les festivités "estomacales" avec l’entrée moules marinières. Les bestiaux sont fondants et charnus ; l’alcool s’est entièrement évaporé, ne reste que le goût du vin blanc qui s’accorde si bien avec ces belles. Servie avec des frites – une faveur du serveur car, normalement, les moules en entrée sont servies sans frites… – à l’aspect soufflé inédit pour nous, la marmite est vidée en un clin d’œil.

    Puis, vient le plat du jour : un turbotin entier servi avec de petites pommes de terre en robe des champs, de la salade (avec une bien bonne sauce vinaigrette) et du chou rouge. Le poisson est entier, tête et nageoires comprises ! Il est tout beau, ça se voit qu’il est frais, mais comment ça se mange, un poisson comme ça ?! Allez, on improvise : la peau s’enlève facilement en raclant avec son couteau et la chair se détache toute seule. La chair, justement, est légère et fondante. Servis avec une excellente sauce, ce jeune poisson plat et ses petites patates ont bien remplis nos estomacs. {prix du plat du jour : 28 €}

    Nous quittons le port pour une balade digestive en bord de mer. Nous découvrons, déçus, une plage de galets : ça fait mal aux pieds et c’est tout en nuances de gris. Nous longeons donc le front de mer sur l’asphalte. Le soleil tape. Dans l’air est absente l’odeur iodée que nous espérions humer pour nous dépayser complètement. Surprise, un centre aquatique est bondé de l’autre côté de la rue. Pourquoi aller se baigner à la piscine quand la plage est juste en face ?!...

    château du XVe siècle (Dieppe)Nous marchons jusqu’au pied des remparts d’un château du XVe siècle qui surplombe la falaise… et le parking. Notre escale à Dieppe se termine là, au pied du musée, et nous reprenons la route. Direction St-Valery-en-Caux par la D75 qui longe la côte et traverse nombre de petits villages pittoresques.

    En chemin, petit arrêt au sommet de la falaise, où le point de vue permet d’admirer la falaise suivante et l’anse que forme Pourville.point de vue sur Pourville

    Puis, nous reprenons la départementale. En chemin, les gîtes invitent à une retraite paisible en pleine campagne, entourés d’arbres et de vaches.

    Enfin arrivés à St-Valery-en-Caux, nous avons la bonne surprise de pouvoir nous garer sur le port sans avoir à payer le stationnement. Ici, contrairement à Dieppe, ça sent le poisson fraîchement pêché. Malheureusement, la vente à quai est déjà finie et la glacière restera vide.

    le phare (St-Valery-en-Caux)En parlant de pêche, nous apercevons sur la jetée opposée à celle du phare quelques pêcheurs à la ligne. Allons donc jeter un coup d’œil. La jetée est étroite, le parapet rouillé semble dater de 14. Les pêcheurs moulinent, tirent, lancent,… L’un d’eux a tiré si fort sur sa canne pour ramener le poisson hameçonné sur la jetée que la bestiole est venue atterrir à mes pieds ! Ce n’est pas tous les jours qu’on manque se la jetée à l'opposé du phare (St-Valery-en-Caux)recevoir un maquereau tout frétillant sur la tête ! Ce que j’ai apprécié, c’est que les pêcheurs respectaient les gabarits et les quotas et qu’il y avait aussi bien des pêcheurs en herbe que des adultes. Il y a eu quelques belles prises mais à part le maquereau, je n’ai rien reconnu...

    le pont basculant (St-Valery-en-Caux)La journée s’est terminée par la dégustation d’une glace (framboise chocolat pour moi) en admirant les petits bateaux qui rentraient au port à la queue leu leu en passant sous le pont basculant.

     

    Au retour, pour rejoindre l’autoroute, nous faisons un crochet par Rouen, juste pour voir à quoi ça ressemble. Rouen, ville industrielle… et moche. Le pont Gustave Flaubert est impressionnant… mais bien moche aussi. Nous fuyons cette ville sans nous arrêter. Finalement, là où j’habite n’est pas si affreux en comparaison, contrairement à ce que je pensais.

    le pont Gustave Flaubert (Rouen)

     

    Samedi 5 septembre 2015 »
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  • Commentaires

    2
    Jeudi 10 Septembre 2015 à 11:40

    Merci, c'est gentil. :)

    1
    Lex
    Dimanche 6 Septembre 2015 à 13:47

    On se laisse glisser à travers la rédaction jusqu'au dernier mot.


     

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